Le corridor de transport de la Voie maritime et des Grands Lacs a poursuivi sur sa lancée en ce qui concerne le rendement global tout au long du mois de juillet. En tout, près de 15,7 millions de tonnes de marchandises ont emprunté le réseau Grands Lacs-Voie maritime à ce jour cette année, reflétant ainsi une tendance comparable à l’an dernier. Cependant, l’année 2023 a été unique, en ce sens que les céréales canadiennes en sont la denrée dominante, alors que la demande mondiale continue de subir les effets de facteurs géopolitiques, incluant la guerre en Ukraine.
« La Voie maritime continue de faire preuve de résilience en tant que corridor de transport essentiel. Nous offrons des services cohérents et fiables et nous disposons de la flexibilité qui nous permet de soutenir les tendances des marchés émergents, comme la demande mondiale de céréales » souligne Terence Bowles, président et directeur général de la Corporation de Gestion de la Voie Maritime du Saint-Laurent. « D’ici la fin de l’année, nous pouvons nous attendre à ce que le tonnage total transitant par la Voie maritime dépasse les résultats obtenus en 2022. »
Près de 3,7 millions de tonnes de céréales canadiennes ont transité sur la Voie maritime cette année, ce qui représente une augmentation de 25,74 % comparativement aux près de 2,9 tonnes expédiées à ce jour l’an dernier.
« À la fin de juillet, le port de Thunder Bay avait enregistré une hausse de 45 % de ses cargaisons de céréales en raison de l’augmentation des récoltes cette année » précise Tim Heney, directeur général de l‘administration portuaire de Thunder Bay. « Les cargaisons totales dans le port ont maintenant atteint la moyenne de 5 ans. Les exportations marquées de potasse ont contribué à ce total, alors qu’on en a expédié plus de 500 000 tonnes à ce jour. En juillet, 24 navires d’eau salée ont visité le port, ce qui dépasse de loin les moyennes historiques. Tous les signes laissent croire à une excellente deuxième moitié de saison, alors que des cargaisons reçues d’engrais et de tuyaux sont prévues pour le terminal Keefer. Thunder Bay est le deuxième port d’exportation sur la Voie maritime et il est emprunté par 35 pour cent des navires descendants. »
Parmi les autres denrées qui ont affiché des augmentations au cours de la dernière année, mentionnons le minerai de fer (total à peine au-dessus de 3 millions de tonnes, ce qui représente une augmentation de 89 000 tonnes ou 3 %), le ciment (un total de 900 000 tonnes, pour une augmentation de 80 000 tonnes ou 9,76 %) et les dalles d’acier (un total de 253 000 tonnes, soit une augmentation de 214 000 tonnes ou 550,67 %).
Les matériaux essentiels utilisés dans le cadre des projets de construction résidentielle et civile avancent bien dans le réseau de l’administration portuaire de Hamilton-Oshawa (HOPA Ports), qui fait partie du réseau de ports des Grands Lacs. « Les produits, comme le gypse, l’acier de construction, le ciment, les agrégats et l’asphalte, sont traités dans les ports de Hamilton et Oshawa, » de dire Larissa Fenn, vice-présidente des affaires corporatives pour HOPA Ports. « Il s’agit là des chaînes d’approvisionnement robustes dont l’Ontario a besoin pour construire des maisons, des routes et les autres infrastructures essentielles. Ces produits sont transportés de manière efficace, contribuant ainsi à la hauteur de près de 14 % de plus aux cargaisons totales traitées dans le port que les résultats enregistrés à ce jour en 2022. »
Les développements auxquels on assiste dans les ports à la grandeur du Canada témoignent de la vivacité de l’industrie nord-américaine du transport maritime, qui joue un rôle de premier plan en favorisant la robustesse de notre économie. En vertu de l’étude intitulée « Retombées économiques du transport maritime dans la région de Grands Lacs et su Saint-Laurent » publiée récemment par Martin Associates, le transport maritime sur les Grands Lacs et la voie navigable du Saint-Laurent a engendré :
« Le rôle de la Corporation de Gestion de la Voie maritime du Saint-Laurent dans l’exploitation, l’entretien et la mise en valeur des infrastructures est essentiel lorsqu’on parle des réalisations économiques évoquées dans l’étude de Martin, » affirme Terence Bowles. « Nous poursuivons notre travail sans relâche afin d’assurer que le transport maritime demeure le maillon le plus robuste de la chaîne d’approvisionnement. »