COMMUNIQUÉ
Pour publication immédiate
Les cargaisons empruntant la voie maritime en hausse de 18 % au cours de la première moitié de la saison du transport maritime
Ottawa, Ontario – Les exportations de minerai de fer et de céréales ont continué de contribuer au retour en force du transport maritime sur la voie maritime du Saint-Laurent au cours de la première moitié de la saison du transport maritime, alors que les cargaisons sont en hausse de 18 pour cent par rapport à 2016.
D’après la Corporation de gestion de la Voie maritime du Saint-Laurent, le tonnage total des cargaisons entre le 20 mars et le 31 juillet a atteint 16 millions de tonnes métriques – une hausse de 2,5 millions de tonnes métriques lorsqu’on compare à la même période en 2016.
« Les cargaisons ont commencé initialement à augmenter l’automne dernier et nous sommes vraiment ravis de constater que cet élan positif se poursuit au cours de la première moitié de 2017, » de dire Terence Bowles, président et chef de la direction de la Corporation de gestion de la Voie maritime du Saint-Laurent. « Cette augmentation est principalement attribuable aux exportations de minerai de fer des États-Unis et de céréales canadiennes, sans compter la demande d’acier, de sel et de matériaux de construction au pays. Dans l’avenir, nous sommes impatients de constater les résultats de la nouvelle récolte de céréales, puisque celle-ci influencera les cargaisons plus tard au cours de la présente année. »
Les cargaisons de minerai de fer totalisent à ce jour 3,7 millions de tonnes métriques, en hausse de 68 pour cent par rapport aux niveaux de 2016. Les transporteurs nationaux du Canada chargent les boulettes de minerai de fer américain aux ports/quais du Minnesota pour les acheminer par la voie maritime jusqu’au port de Québec où elles sont transférées à bord de navires océaniques plus gros pour être amenées ensuite vers le Japon et la Chine.
Les cargaisons de sel, qui empruntent la voie maritime à partir de l’Ontario et du Québec en direction des villes et des municipalités situées ici et là dans la région des Grands Lacs et du Saint-Laurent, ont totalisé 1,4 million de tonnes métriques, en hausse de 42 pour cent par rapport à la même période l’an dernier.
Les céréales canadiennes ont atteint les 3,1 millions de tonnes métriques, en hausse de neuf pour cent, alors que les navires transportent une quantité importante de produits céréaliers qu’on a récoltés l’automne dernier dans les Prairies et en Ontario vers les marchés à l’étranger.
Au 31 juillet, le port de Thunder Bay, qui constitue la principale porte d’entrée des céréales en provenance des Prairies, avait expédié 350 000 tonnes métriques plus de céréales qu’à l’habitude.
Le port de Windsor est également sur la voie de connaître un départ fulgurant en 2017, alors que le trafic total connaissait une hausse de presque 20 pour cent à la fin de juillet. Cette poussée est principalement attribuable aux cargaisons de céréales, qui sont en hausse de 36 pour cent et aux volumes de sel, qui ont augmenté de 32 pour cent. Les cargaisons générales transportées à l’intérieur même du pays affichent également une croissance impressionnante. Celles-ci comprennent principalement l’acier importé, dont le volume a augmenté tout juste au-delà de 25 pour cent.
David Cree, président et chef de la direction de l’Administration portuaire de Windsor, commente en ces mots la saison du transport maritime à ce jour : « Nous sommes évidemment très ravis de ces premiers résultats intéressants pour la saison. Nous avions prévu une faible reprise après le ralentissement connu en 2016, mais ces chiffres ont dépassé nos prévisions. Il est également important de préciser que deux des principaux gains constatés pour l’année, qui touchent les céréales et les marchandises générales, sont transportés dans une grande mesure à bord de navires étrangers qui empruntent une partie importante du système de la voie maritime du Saint-Laurent, contribuant ainsi de manière considérable aux premiers résultats solides qu’on a enregistrés. »
Au port de Hamilton, les denrées comme le sel, les céréales et les engrais, affichent tous des résultats intéressants à mi-chemin de la saison 2017 du transport maritime.
Ian Hamilton, président et chef de la direction de l’Administration portuaire de Hamilton, fournit l’explication suivante : « Alors que les producteurs agricoles de l’Ontario sont les principaux exportateurs de céréales, incluant le maïs, le blé et le soja, on importe également des intrants utilisés pour la culture, comme le nitrate d’ammonium et d’urée (NAU), destinés aux régions agricoles en Ontario. Hamilton est une porte d’entrée importante pour ces produits. Les prix moins élevés des engrais favorisent cette année une augmentation des volumes d’importation, alors que le tonnage empruntant le port de Hamilton devrait être jusqu’à présent 24 pour cent plus élevé pour la saison du transport maritime de 2017 par rapport à 2016. »
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