Le 18 octobre 2021 – La Chambre de commerce maritime, qui représente l’ensemble de la chaîne logistique maritime, demande que les intérêts dans le domaine de la navigation commerciale soient représentés au sein du Conseil international du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent (CILOFSL) et qu’on reconnaisse comme il se doit « l’ampleur véritable » des conséquences économiques d’une interruption ou d’un retard de la navigation en raison des débits d’eau non sécuritaires au barrage Moses-Saunders. Cet appel survient alors que la première phase de l’examen du plan de 2014 tire à sa fin et qu’on attend le rapport ce mois-ci.
Bruce Burrows, président et chef de la direction de la Chambre de commerce maritime, a déclaré : « La navigation commerciale représente un des principaux utilisateurs de la Voie maritime du Saint-Laurent – nous devrions absolument avoir notre place à la table, prendre part aux décisions et pouvoir travailler en partenariat avec les autres intervenants pour en arriver à des solutions intelligentes. On a longtemps joué un rôle important dans le processus décisionnel et le secteur de la navigation commerciale a collaboré avec succès lors des périodes où les niveaux d’eau étaient élevés. Nous devrions tous travailler main dans la main à l’avenir. »
En créant le groupe consultatif provisoire auprès du conseil en novembre 2020, on a éliminé la contribution du secteur de la navigation commerciale du CILOFSIL.
La navigation commerciale arrive au deuxième rang selon l’ordre de priorité établi dans le Traité des eaux limitrophes en 1909, que la CMI doit respecter et, en tant que tels, les intérêts du secteur maritime commercial devraient être représentés au sein du Conseil. Idéalement, compte tenu des intérêts généraux de l’industrie (incluant les navigateurs commerciaux et les exportateurs) qui est concernée par les décisions du CILOFSIL, il devrait y avoir deux places à la table afin de vraiment répondre aux besoins des utilisateurs.
Le comité de gestion adaptative des Grands Lacs et du Saint-Laurent (GLAM) devrait soumettre son rapport de la première phase sur l’examen du plan accéléré de 2014 à la Commission mixte internationale (CMI) ce mois-ci. La première phase de l’examen consiste à recueillir de l’information et à élaborer des outils pour gérer l’eau rejetée dans les conditions de niveaux extrêmes pour aider ainsi à orienter les décisions rendues par le CILOFSIL.
Une étude réalisée par Martin Associates et commandée par les corporations de gestion de la Voie maritime du Saint-Laurent du Canada et des États-Unis a clairement démontré que les impacts économiques des interruptions de la navigation commerciale entraîneraient la perte de milliers d’emplois, une perte temporaire grave d’activité économique (allant de 550 millions de dollars à 2 milliards de dollars, tout dépendant de la période de l’année et de la durée de l’interruption), une hausse des prix des matières premières, ainsi que des dommages permanents à la réputation et une perte d’activités aux mains de modes de transport concurrentiels et moins écologiques, comme le camion et le train.
Voyez le rapport dans son intégralité : https://greatlakes-seaway.com/wp-content/uploads/2021/09/impacts_restrictions_commercial_navigation.pdf
Burrows a déclaré : « La Voie maritime du Saint-Laurent représente un maillon essentiel du corridor servant au commerce et au transport entre nos deux pays qui favorise des milliards de dollars d’échanges économiques par des agriculteurs, des fabricants, des entreprises de construction, des producteurs d’énergie et des sociétés minières du Canada et des États-Unis qui produisent des biens et des services destinés aux résidents de la région des Grands Lacs et du Saint-Laurent. La pandémie nous a démontré les conséquences véritables des torts qu’une perturbation de la chaîne d’approvisionnement peut causer au mode de vie et aux moyens de subsistance des gens. Nous devons conjuguer nos efforts pour élaborer un plan scientifique intelligent qui permettra de contrer les effets défavorables des niveaux d’eau élevés dans la région des Grands Lacs et du Saint-Laurent. »
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Au sujet de la Chambre de commerce maritime
La Chambre de commerce maritime est une association binationale qui représente au-delà de 100 intervenants de l’industrie maritime, incluant des expéditeurs canadiens et américains d’importance, des ports, des terminaux, ainsi que des fournisseurs de services maritimes et des propriétaires de navires canadiens et étrangers. La Chambre défend une politique et une réglementation sécuritaires, durables, harmonisées et concurrentielles qui reconnaissent les avantages considérables du système de transport maritime sur les Grands Lacs, sur le Saint-Laurent, ainsi que dans les régions côtières et arctiques.
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