COMMUNIQUÉ
Le 18 septembre 2018 – Alors que la récolte automnale approche, les navires qui empruntent les Grands Lacs et la Voie maritime du Saint-Laurent ne chôment pas, en train de livrer les importants surplus de céréales qui restent de la récolte de 2017 pour les acheminer vers les marchés d’exportation. Les cargaisons de céréales ayant circulé sur la Voie maritime (entre le 29 mars et le 31 août) ont totalisé 4,3 millions de tonnes métriques, en hausse de 13 pour cent par rapport à la même période l’an dernier.
Cette ruée a contribué à hausser à 21,4 millions de tonnes métriques les cargaisons totales sur la Voie maritime du Saint-Laurent entre le 29 mars et le 31 août, une augmentation de quatre pour cent par rapport à la même période l’an dernier. Les cargaisons de vrac liquide, qui ont atteint 2,8 millions de tonnes métriques, ont également augmenté de 33 pour cent, alors que le charbon totalisait 1,5 million de tonnes métriques, en hausse de 30 pour cent
« Les navires empruntant les Grands Lacs et la Voie maritime contribuent à écouler l’imposante récolte de céréales de l’an dernier dans l’Ouest canadien et répondent à la demande croissante de maïs ontarien en Europe. Le réseau des Grands Lacs et de la Voie maritime du Saint-Laurent est un corridor national essentiel pour le transport et le commerce, ayant permis d’acheminer 27 pour cent de toutes les céréales exportées à bord de vraquiers en 2017-2018, » de dire Terence Bowles, président et chef de la direction de la Corporation de Gestion de la Voie Maritime du Saint-Laurent.
Les ports canadiens dans la région constatent les effets de la demande de céréales.
Jusqu’à présent cette année, le port de Johnstown a reçu et expédié grâce à son terminal 190 000 tonnes métriques de soja, de maïs et de blé en provenance des agriculteurs de la région. Les navires ont transporté 50 000 tonnes métriques de ces céréales vers les marchés d’exportation. « Nous dépassons pour l’instant de 18 pour cent le volume total de céréales par rapport à la même période l’an dernier, » de dire Robert Dalley, directeur général du port de Johnstown. « Le mois dernier, nous avons également reçu un peu moins de 5 000 tonnes métriques d’acier en vrac par navire pour l’industrie de la construction. Le port continue d’étendre les aires de dépôt de marchandises en investissant la somme de 600 000 $ pour libérer et aménager cinq acres additionnels de terrain. »
Le tonnage total à ce jour pour l’administration portuaire de Hamilton était en hausse de 17 pour cent par rapport à l’an dernier grâce aux céréales, aux engrais et aux produits pétroliers. Les exportations de céréales jusqu’en août étaient 115 pour cent plus élevées par rapport à la même période l’an dernier.
« Grâce aux récoltes de l’an dernier, les cargaisons de céréales destinées aux exportations demeurent la denrée la plus performante cette année, » d’après Ian Hamilton, président et chef de la direction de l’administration portuaire de Hamilton. « Nous avons constaté une augmentation considérable des exportations de maïs. L’Europe demeure un exportateur important de maïs, mais en raison de la vague de chaleur qui a sévi cette année, les producteurs de bétail d’Europe ont importé davantage de maïs pour nourrir leurs animaux. Les tarifs imposés en Europe sur le maïs en provenance des États-Unis ont également profité à d’autres pays exportateurs comme le Canada. »
Hamilton poursuit en ces termes : « Les importations d’engrais dans le port ont également connu une hausse pour rattraper la demande des agriculteurs ontariens. La saison estivale des voyages a eu pour effet d’accroître la demande d’essence et de carburéacteur, sans compter qu’on a assisté à une augmentation des cargaisons d’asphalte pour réaliser les travaux de voirie.»
Le port de Thunder Bay continue également de traiter des cargaisons considérables de céréales cet été, mais le mois d’août a donné lieu à une augmentation des cargaisons de charbon, de potasse et de marchandises générales par rapport au mois d’août 2017.
« Nous prévoyons à ce stade que la saison prendra fin en beauté, et ce, principalement grâce aux cargaisons de céréales, » de dire Tim Heney, président et chef de la direction de l’administration portuaire de Thunder Bay. « Le projet de reconfiguration de nos terminaux est bien en branle et notre nouvelle gare de triage est presque terminée. »
Le projet de 15 millions de dollars au terminal pour marchandises générales Keefer comprend l’ajout d’infrastructures ferroviaires et l’aménagement d’aires de dépôt pour y charger la marchandise et procéder à son transbordement afin de répondre ainsi à la demande croissante, ainsi que la construction d’un centre polyvalent chauffé d’une superficie de 4 645 mètres carrés pour répondre aux usagers du terminal. Un vieux hangar existant sera démonté pour améliorer le flux des marchandises et la sécurité sur le site.
Une nouvelle étude publiée cet été a révélé que les cargaisons acheminées vers les ports des Grands Lacs et de la Voie maritime du Saint-Laurent ont généré 60 milliards de dollars Can. d’activités économiques et entraîné la création de 328 500 emplois au Canada et aux États-Unis. Cela comprend 181 000 emplois et 26 milliards de dollars Can. d’activité économique en Ontario et au Québec. Ces données comprennent les marchandises transportées sur les Grands Lacs, sur la Voie maritime du Saint-Laurent, ainsi que sur la partie inférieure du fleuve Saint-Laurent.
Voyez l’étude complète sur le site à l’adresse www.marinedelivers.com et notre document infographique consacré aux résultats:
Flickr – Téléchargez les photos du transport maritime sur les Grands Lacs et le Saint-Laurent :
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