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Environnement

Transport écologique – Le transport maritime intérieure et côtier offre d’énormes possibilités de développement et d’appui aux ambitions nord-américaines de réaliser des progrès économiques et environnementaux. Les navires représentent la façon la plus économique en carburant de transporter des marchandises avec le moins d’émissions de carbone.

Les ports, les terminaux, la Voie maritime du Saint-Laurent et les armateurs s’efforcent de réduire davantage l’empreinte environnementale de l’industrie en investissant des milliards de dollars dans de nouveaux navires et technologies et en participant à des programmes d’amélioration comme Alliance Verte.

L’augmentation du transport maritime intérieure et côtier fait partie de la solution au changement climatique.

Les navires consomment en moyenne 7 fois moins de carburant que les camions et 1,14 fois moins que les trains. Les trains et les camions émettraient respectivement 19 % et 533 % plus de gaz à effet de serre par tonne de marchandises/kilomètre s’ils en transportaient autant et sur les mêmes distances que la flotte des Grands Lacs et du Saint-Laurent.

Les navires sont capables de transporter des quantités impressionnantes de marchandises en un seul voyage. Grâce à leur capacité de transport, les navires réduisent la congestion routière et les coûts d’entretien des autoroutes. Il faudrait 7,1 millions de voyages en camion pour transporter la même quantité de marchandises que ce que la flotte des Grands Lacs et du Saint-Laurent achemine chaque année. Cela équivaut à une augmentation de l’ordre de 35 % à 100 % du nombre de camions sur nos routes, tout dépendant du réseau routier. Si on transportait par camions les marchandises qui empruntent à l’heure actuelle les Grands Lacs et la Voie maritime, les coûts d’entretien des autoroutes atteindraient les 4,6 milliards $ sur 60 ans.

Navires écologiques

Au cours des 10 dernières années, plus de 4 milliards $ ont été dépensés afin de rénover et construire de nouveaux navires domestiques et océaniques. Ceux-ci sont dotes de la dernière technologie en matière de moteurs et de conceptions de coques qui permettent de réduire la consommation de carburant et les émissions atmosphériques; doubles coques afin d’éviter les déversements en cas d’accident et systèmes de manutention de cargaison pour minimiser la poussière et les résidus des cargaisons. En savoir plus >

Progress in reducing ship GHG emissions

In Canada, the latest federal emissions inventory published in 2021, using 2019 data, indicates that the Canadian domestic navigation sector accounts for only 0.59 per cent of Canada’s national CO2emissions.  The domestic navigation sector, as defined in the inventory, includes fishing vessels, ferries, Canadian Coast Guard and military vessels as well as cargo carriers.

CMC Members’ Fleet, which includes bulk carriers, tankers and articulated tug-barges, accounted for 19% of that the domestic navigation sector’s emissions in 2017.

Through its collective efforts, CMC ship operators have reduced their total carbon emissions by 183,000 tonnes or 19% between 2008 and 2017 (the latest year in which data is available).

Testing new equipment and lower carbon-reducing fuels

Our ship operators are committed to reducing their carbon footprint further and have been taking various measures including:

  • Continuing fleet renewal
  • Participating in the Green Marine environmental improvement program
  • Conducting energy audits and fuel monitoring to adopt operational efficiencies
  • Installing new equipment
  • Adopting lower carbon-producing fuels. As examples, one of our ship operators is trialling bio-fuels to power the main engines of vessels sailing in the Great Lakes and another has introduced five new dual-fuel LNG tankers over the past two years. 

Long-Term GHG Reduction Targets

The United Nations agency that regulates global rules for safe shipping and marine environmental protection, the International Maritime Organization(IMO), has committed to reduce 50% of shipping’s GHG emissions by 2050 compared to 2008 in absolute terms.  This means no matter how much the world economy expands and trade increases, marine shipping’s total GHG output in 2050 must be half of its total output from 2008. 

Nationally, Canada’s goal is to reduce 30% of all its GHG emissions by 2030 from 2005 levels, with work underway on further reductions beyond this goal.

Reaching longer-term GHG reduction goals will require significant global investment in research and development and deployment of new zero-carbon technologies and propulsion systems, such as green hydrogen and ammonia, fuel cells, batteries and synthetic fuels produced from renewable energy sources.  With these needs in mind, the Chamber supports the global shipping industry’s proposal for IMO to create an International Marine Research Fund, that the industry will pay into and that is expected to provide some $5 billion to support research and development for these technologies.

The Chamber will continue to work with the international shipping community and the Canadian government to advance solutions that will be effective for the industry to meet the wider goals Canadians expect.

Faire progresser le transport écologique

L’industrie maritime contribue au-delà de ses obligations de améliorer volontairement tous les aspects de son empreinte grâce au programme de certification environnementale Alliance Verte. Les ports, les terminaux, les armateurs, les entreprises et les chantiers navals de la Voie maritime prennent des mesures concrètes  et mesurables pour résoudre 12 principaux problèmes environnementaux, notamment les émissions atmosphériques, la gestion des déchets et les eaux de ballast, la protection des mammifères marins et la pollution sonore. Pour obtenir leur certification, les participants doivent adapter leur rendement environnemental annuel au moyen des guides d’auto-évaluation détaillés du programme, faire vérifier leurs résultats par un vérificateur externe accrédité et accepter la publication de leurs résultats individuels. En savoir plus >

Protections efficaces contre les espèces envahissantes

L’industrie maritime s’est engagée à réduire voire à éliminer son rôle dans le mouvement des espèces aquatiques nuisibles. De nos jours, le système des Grands Lacs et de la voie navigable du Saint-Laurent présente, en matière de gestion des eaux de ballast et d’inspection, les règlements les plus stricts au monde. Depuis l’introduction des dernières mesures en 2006, aucune nouvelle espèce aquatique nuisible n’a été découverte dans les Grands Lacs en raison des eaux de ballast.  Les règlements internationaux exigent maintenant qu’on installe une technologie de traitement des eaux de ballast à bord de tous les navires océaniques. En savoir plus >


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