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Centre médiatique

L’industrie du transport maritime presse le gouvernement d’adopter une nouvelle loi sur le pilotage

COMMUNIQUÉ

Le 17 octobre 2018 – Les membres de la haute direction dans le domaine du transport maritime insistaient hier pour qu’on adopte rapidement une nouvelle loi dans le but de moderniser les services de pilotage obligatoires alors qu’ils rencontraient des fonctionnaires du gouvernement fédéral canadien dans le cadre de la Journée maritime sur la colline organisée par la Chambre de commerce maritime.

Le thème de cette Journée maritime sur la colline organisée cette année était La voie maritime des Grands Lacs et du Saint-Laurent – Notre corridor national pour les échanges et le transport. La journée de réunions sur la colline Parlementaire à Ottawa a culminé par une réception organisée à l’intention des intervenants, des députés et des sénateurs et mettant en vedette le ministre des Transports Marc Garneau à titre de conférencier, en plus de présenter une discussion multipartite en groupe à laquelle ont pris part le député libéral Vance Badawey, le député du NPD Brian Masse et la députée conservatrice Kelly Block.

La réforme du pilotage et le financement des infrastructures ont été ce jour-là les principaux sujets de discussion.

Le gouvernement a récemment soumis la Loi sur le pilotage à un processus rigoureux d’examen et de consultation.

« Le système de pilotage du Canada n’a fait l’objet d’aucune révision depuis plus de 40 ans, sans compter qu’il est inefficace et manque de flexibilité en plus d’être désuet d’avoir besoin d’une modernisation, » d’expliquer Bruce Burrows, président de la Chambre de commerce maritime.

« Nous pressons le ministre des Transports pour qu’il adopte maintenant une loi afin de promouvoir la sécurité en plus d’améliorer la transparence et la surveillance des services de pilotage, optimisant ainsi la technologie éprouvée et moderne. Le président responsable de l’examen de la Loi sur le pilotage a formulé une série de recommandations qui permettraient d’atteindre ces buts tout en maintenant les niveaux les plus élevés de sécurité et de fiabilité. »

Au Canada, lorsqu’un navire se situe dans une zone de pilotage obligatoire, il est obligé, en vertu de la loi, d’avoir à son bord un pilote canadien pour guider ses déplacements sur la voie navigable.

Géré par des sociétés d’État du fédéral, le pilotage entraîne des coûts considérables pour les utilisateurs. Les coûts de pilotage augmentent depuis longtemps à des taux qui excèdent de loin le rythme d’inflation. Au cours des cinq dernières années seulement, les honoraires et les avantages versés aux pilotes brevetés ont augmenté 3,4 fois plus que l’IPC. Sur le fleuve Saint-Laurent, par exemple, le coût horaire du pilotage est plus élevé que le coût de l’équipage complet d’un navire et plus du double de celui d’un capitaine de navire.

Burrows ajoute : « Il s’agit là d’un enjeu très important pour tous nos membres, qui vont des armateurs et des ports aux clients que nous desservons dans les secteurs, comme l’agriculture, la fabrication, les mines et l’énergie. Des coûts incontrôlables comme ceux-ci représentent un obstacle considérable à la croissance du transport maritime sur la voie maritime des Grands Lacs et du Saint-Laurent – qui est un des corridors essentiels pour les échanges au Canada.

Les eaux intérieures du Canada contribuent grandement à la réussite de notre pays sur le plan commercial. Une nouvelle étude publiée cet été nous apprend que les cargaisons acheminées vers les ports sur la voie maritime des Grands Lacs et du Saint-Laurent génèrent 60 milliards de dollars Can. d’activité économique en plus de créer 328 500 emplois au Canada et aux États-Unis. La part de l’Ontario et du Québec représente 181 000 emplois et 26 milliards de dollars Can. d’activité économique.

Allister Paterson, président de la Chambre de commerce maritime et directeur général des opérations de l’exploitant de navires Groupe CSL, ajoute : « Un des principaux buts que nous nous sommes fixés lors des réunions d’hier consiste à souligner à quel point il est important de continuer d’investir dans les ports, les écluses et les liaisons intermodales pour faciliter la croissance. Alors que l’ensemble du réseau de la voie maritime des Grands Lacs et du Saint-Laurent n’est exploité qu’à 50 pour cent et que les volumes des cargaisons ayant emprunté la voie maritime du Saint-Laurent l’an dernier étaient en hausse de 9 pour cent l’an dernier et de 4 pour cent à ce jour cette année, une occasion formidable s’offre à nous de miser sur cet élan et d’accroître la quantité de biens acheminés par bateaux pour atténuer ainsi la congestion sur nos autoroutes et réduire les émissions de carbone. »

Consultez l’étude complète sur les impacts économiques sur le site à l’adresse  www.marinedelivers.com et voyez notre document infographique consacré aux résultats :

Flickr – Téléchargez les photos du transport maritime sur les Grands Lacs et le Saint-Laurent :

https://www.flickr.com/photos/marinecommerce/39879651892/in/album-72157657049769546/

Au sujet de la Chambre de commerce maritime

La Chambre de commerce maritime est une association binationale qui représente au-delà de 130 intervenants de l’industrie maritime, incluant des expéditeurs canadiens et américains d’importance, des ports, des terminaux, ainsi que des fournisseurs de services maritimes et des propriétaires de navires canadiens et étrangers. La Chambre préconise une politique et une réglementation sécuritaires, durables, harmonisées et concurrentielles qui reconnaissent les avantages considérables du transport maritime sur les Grands Lacs, sur le Saint-Laurent, ainsi que dans les régions côtières et arctiques.

Relations avec les médias

Julia Fields
Chambre de commerce maritime
jfields@cmc-ccm.com 

(613) 294-8515